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Pratique d'un sport à risques et assurance de prêt immobilier : qu'en est-il ?

Pratique d'un sport à risques et assurance de prêt immobilier : qu'en est-il ?

Sport à risque et assurance emprunteur ne font jamais bon ménage. Les assureurs sont très frileux à l’idée de couvrir les pratiquants de ce genre d’activités sportives, car les chances pour qu’ils soient touchés par une invalidité ou pire, un décès sont relativement élevés, du moins si l’on en croit les statistiques. Or, le rôle de l’assurance emprunteur est de justement couvrir ces risques. Les compagnies d’assurance acceptent-elles alors de fournir un contrat à ces emprunteurs ? Quelles sont leurs conditions ?

Les sports jugés à risque par les assureurs

Sous forme de contrat individuel ou contrat de groupe, l’assurance de prêt immobilier est une protection à la fois pour la banque et l’emprunteur en prenant en charge le remboursement de l’emprunt. Son rôle est de substituer à l’emprunteur sur le paiement de ses mensualités dans le cas où celui-ci venait à décéder, subir une perte totale et irréversible d’autonomie ou une perte de revenus due à une incapacité ou une invalidité. Étant donné que chaque emprunteur a son propre profil, avant d’accepter de couvrir, la compagnie d’assurances réalise d’abord une petite enquête sur son client dans l’optique de mieux connaître ses habitudes et les risques qu’il représente.

Une pratique sportive dangereuse n’est pas toujours vue du bon œil, car les probabilités de décès ou de séquelles lourdes sont trop élevées. Ces activités dites à risque se déclinent en quatre grandes catégories. En premier lieu, on a les sports exigeant certaines conditions de pratique comme la voile, le snowboard, le ski, l’équitation ou encore le surf. Ensuite, place aux sports dangereux tels que les arts martiaux, les sports de combat ou la plongée sous-marine. Dans la catégorie des sports professionnels, on retrouve la voltige aérienne ainsi que les sports motorisés. Enfin, n’oublions pas de citer les sports extrêmes tels que l’escalade, le saut à l’élastique, le parapente, l’ULM ou le parachutisme.

Les répercussions de la pratique d’un sport à risque sur une assurance emprunteur

La pratique d’un sport à risque a trois grandes conséquences. La première est l’exclusion de garanties. Cela signifie que l’assureur accepte d’accorder un contrat, mais ne va pas indemniser l’assuré sur la discipline dangereuse qu’il pratique. Mais dans ce domaine, il y a encore deux écoles : les exclusions rachetables et celles « non rachetables ». On dit que l’exclusion est rachetable lorsque la compagnie consent à couvrir le risque en échange de l’application d’une surprime. Par contre, l’exclusion est dite « non rachetable » lorsqu’elle est formelle sur le refus de faire adhérer la personne.

La seconde répercussion d’une activité sportive dangereuse est l’application de franchises qui peuvent prendre la forme d’une réduction de l’indemnisation sur le montant ou dans le temps ou sur un délai de carence.

Dernière conséquence et non des moindres : la résiliation du contrat. L’assureur en arrive à ce point lorsque de fausses déclarations ont été émises. Si c'est le cas et que l’emprunteur subit une invalidité ou décède, une rupture de contrat peut également être entamée par la compagnie.

Les solutions pour concilier « sport à risque » et assurance emprunteur

Afin d’éviter les surprimes sur l’assurance emprunteur, l’astuce consiste à souscrire à une garantie des accidents de la vie dans l’assurance habitation. De cette façon, l’emprunteur bénéficie d’une couverture moins onéreuse sur la pratique de son activité sportive. Il est également conseillé d’adhérer auprès des compagnies d’assurance spécialisées dans le domaine du sport. Quelques limites vont tout simplement être fixées par ces assureurs. Par exemple, les parachutistes ne peuvent pas faire plus de 50 sauts par an. Les alpinistes de leur côté ne doivent pas aller au-delà de 3000 mètres. Sinon, il serait aussi intéressant d’opter pour des assurances sans exclusion. Elles sont rares, mais elles existent. Pour les trouver, il faudra probablement passer par les services d’un courtier en assurance ou par un comparateur en ligne.

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