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Assurance emprunteur avec un diabète : quelle solution ?

Assurance emprunteur avec un diabète : quelle solution ?

Touchant un large panel de la population, des plus jeunes aux plus âgés, le diabète s’inscrit comme l’une des priorités de la santé publique en France. Vivre avec une telle maladie a de nombreux impacts notamment du point de vue de la souscription à un prêt immobilier.

Les diabétiques font souvent l’objet d’exclusions sur l’assurance emprunteur. Or, obtenir un emprunt sans disposer de cette couverture relève d’une mission impossible. Comment faire pour sortir de cette impasse ?

Diabète : quelles conséquences sur l’assurance emprunteur ?

Touchant 6% de la population mondiale, le diabète connaît une constante augmentation ces dernières années. La maladie est notamment favorisée par les régimes alimentaires déséquilibrés ainsi que le manque d’exercices physiques. Pouvant être de type 1 qui est causé par le manque d’insuline ou de type 2 qui est dû à une mauvaise utilisation de l’insuline dans l’organisme, le diabète se manifeste par des urines fréquentes, une soif constante, la faiblesse physique, les pieds et mains engourdis qui picotent ou encore la sécheresse buccale. Si un emprunteur souffre de cette maladie et qu’il désire souscrire à un prêt immobilier, il devra se soumettre à un questionnaire de santé qui va permettre de mieux connaître la pathologie et trouver une offre adaptée à son profil.

Cette démarche est importante pour obtenir l’assurance emprunteur, car si le diabète s’aggrave et que l’emprunteur n’est plus en mesure de poursuivre son activité professionnelle, c’est l’assureur qui devra prendre le relais sur le remboursement de l’emprunt. C’est pourquoi il est très courant que les diabétiques soient impactés par des surprimes au niveau de leur contrat. La décision d’augmenter le coût des cotisations est prise par le médecin de l’assureur après examen du dossier médical. Si l’emprunteur est un Insulino-dépendant, sa surprime va de 100 à 150% sur la garantie décès et le contrat peut être assorti de plusieurs exclusions comme un refus de garanties IT et PTIA. S’il est question d’un Non Insulino-Dépendant, la surprime est limitée à 75 à 100% avec aussi quelques exclusions. Enfin, en cas de diabète non équilibré, il faudra s’attendre à payer une majoration de 150 à 200%.

La délégation d’assurance pour bénéficier d’une couverture

Dans le cadre d’une souscription à un prêt immobilier, l’emprunteur se verra proposer un contrat d’assurance de prêt par son propre établissement bancaire. Sauf qu’avoir une maladie chronique est souvent un facteur de rejet ou sinon fait l’objet d’une importante majoration des primes. Il est alors conseillé de ne pas se contenter des offres proposées par les banques et de se tourner vers la délégation d’assurance. Depuis la mise en vigueur de la Loi Lagarde, il est possible de s’assurer auprès de compagnies externes et indépendantes à la banque qui peuvent proposer des conditions bien plus avantageuses. Non seulement le contrat est conçu de façon sur mesure pour s’adapter au profil de l’assuré, mais en plus, il propose une tarification plus intéressante.

Jouir de la convention AERAS pour trouver une assurance emprunteur

Le diabète est considéré comme un risque aggravé de santé en matière d’assurance emprunteur. Lorsque les diabétiques ont des difficultés à s’assurer, car toutes les portes se renferment devant eux lorsque les assureurs entendent qu’ils sont victimes de cette maladie, ils ont le droit de s’en référer à la convention AERAS. Mise en place en 2007, cette convention a été créée à destination des personnes qui ne peuvent pas jouir de contrats à couverture standard à cause de leur risque aggravé de santé. Ce dispositif leur permet d’obtenir une assurance qui est exemptée d’exclusions de garanties ainsi que de surprimes. Néanmoins, avant d’être éligible, il faut avoir moins de 70 ans et demander un crédit immobilier dont le montant ne dépasse pas les 320 000 euros.

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